Dans une lettre ouverte destinée à Emmanuel Macron, en date du jeudi 2 janvier, divers dirigeants syndicaux et élus exhortent le président de la République à intervenir auprès de Renault afin que le constructeur s’engage à garantir des commandes jusqu’en 2028 pour la Fonderie de Bretagne, qui fait face à un risque de fermeture.
« Nous refusons que la fermeture de la Fonderie de Bretagne devienne le symbole de la désindustrialisation du pays et de l’impuissance de l’Etat à se faire respecter par les grands groupes français. »
« L’Etat dispose de leviers pour imposer à Renault de jouer le jeu du made in France. »
Dans leur correspondance adressée à Emmanuel Macron, les signataires mettent en avant que le constructeur français a reçu 298 millions d’euros d’aides publiques en 2023 et a profité d’un « prêt garanti par l’État de 4 milliards durant la période du Covid ». Ils soulignent également que l’État français possède 15 % du capital de l’entreprise. « L’issue tient à un fil : l’engagement de Renault », concluent-ils, en exhortant Emmanuel Macron à agir auprès de la direction de l’entreprise.