C’est par ces mots que la députée Clémence Guetté a déploré la fin des fonderies de Bretagne après l’échec des négociations. « 350 familles menacées par la cupidité de dirigeants égoïstes », a-t-elle ajouté.
Les employés de la Fonderie de Bretagne ont appris ce jour, lors de l’assemblée générale, l’échec de l’accord de reprise de l’usine par Private Assets.
Dans un communiqué, la Fonderie de Bretagne indique être « froidement exécutée par Renault Group à la veille de Noël ». « Renault Group a pris la décision de ne pas valider les termes du projet d’accord proposé par le repreneur potentiel Private Assets, avec le soutien de l’État ». La direction indique que « cette décision va provoquer à très court terme la fermeture de l’entreprise, la perte de 350 emplois et le démantèlement d’un actif industriel de grande qualité ».
Sophie Binet, s’est exprimée, ce vendredi 20 décembre, sur l’échec des négociations en vue de la reprise de la Fonderie de Bretagne par Private Assets, « Renault se comporte comme un patron voyou en laissant fermer des entreprises industrielles très solides, sachant que ça fait quatre ans qu‘on travaille sur la diversification et qu’il y avait tout un réseau d’entreprises qui elles, contrairement à Renault, s’étaient engagées », a déclaré à l’AFP la n° 1 de la CGT. Sophie Binet a fait part de son « indignation. « Ça montre que Renault n’est plus un constructeur français », a-t-elle estimé,
La Fonderie de Bretagne, héritière des Forges d’Hennebont établies en 1860, est située à Caudan depuis 1965. Elle se spécialise dans la fabrication de châssis, de moteurs et de boîtes de vitesses.